DAY 2 - Stage 2

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
 Mardi 14 septembre –
Étape 2 : Brides-les-Bains – l’Alpe d’Huez (270 km)

L’échappée belge dans les Alpes !

Des Brides-les-Bains à l’Alpe d’Huez, cette deuxième journée du Trophée des Alpes n’avait rien d’une sinécure, mais plutôt tout d’une étape reine. Celle qui enchaîne les cols mythiques du Tour de France. Et puisque la Madeleine ne s’est pas fait attendre, que le Glandon n’invite vraiment pas à la farniente, que la Croix de Fer est en acier trempé, le Galibier, géant des Alpes, met toute sa majesté minérale en jeu dans son final vertical, le maillot jaune change d’épaules. C’est donc bien avant l’ultime grimpette vers L’Alpe d’Huez, non par les fameux 21 virages, mais par l’inédit et sauvage petit col de Sarenne, que tout s’est décidé. Offrant cette fois la victoire d’étape aux Belges qui placent un sacré trio en tête avec Yves Deflandre et Jean-Marc Piret (Porsche 944 n°1), juste devant les vainqueurs du jour, Michel Decremer et Patrick Lienne (Opel Ascona 2000 n°17), André Lamotte et Joseph Pollet (Lancia Fulvia n°8), complétant un podium provisoire entièrement noir-jaune-rouge à mi-course.

 

  • Croix de Fer… Garosi en enfer. S’il est superstitieux, Serge Garosi (Toyota AW11 n°15) risque de se souvenir longtemps de la ZR13. En pleine ascension du col de la Croix de Fer, l’ancien champion de France des rallyes terre a joué de malchance en crevant une roue, concédant un paquet de secondes. Du coup le leader de l’épreuve, dégringolait au classement, malgré le joker (plafonné à 60 points) compensant la plus mauvaise prise de temps du jour.

 

  • La Cristaline pétille aussi ! Question de bien entamer la journée, les équipages de ce Trophée des Alpes se voient offrir chaque matin au départ, des bouteilles de Cristaline pour se déshydrater tout au long de la journée. Nouveauté offerte par le partenaire de longue date du rallye, la Cristaline gazéifiée, délicieusement pétillante, qui aide à la digestion avant les lacets des grands cols des Alpes.

 

  • Les Wante s’entortillent dans le scoubidou Deuxième ex-eaquo du classement général ce matin, Jean-Philippe et Stéphanie Wante (Porsche 911 n°18) se sont emêlés les pinceaux dans les 45 épingles serrées du col du Mollard, concédant une vingtaine de points pour pointage en avance. Il est vrai que le scoubidou était plutôt indomptable jusqu’au déjeuner de Villargondran.

 

  • France-Belgique : 1-1, à la mi-temps. Dans le match opposant les meilleurs équipages français à leurs homologues et néanmoins amis belges, le score est passé à un partout, à la mi-temps, ce soir à l’étape de l’Alpe d’Huez. Après la nette victoire française, la veille à Brides-les-Bains, les voisins du Nord ont répondu, à l’arrivée de cette 2e étape avec la victoire de Michel Decremer et Patrick Lienne (Opel Ascona 200 n°17), auteurs de 5 victoires partielles, sur les 9 ZR du jour.

 

 

 

  • Demain > Étape 3 : Alpe d’Huez – Brides-les-Bains (265 km)
    Huit ZR et 9 cols au programme avec un retour au sommet du Galibier par son versant sud, la Croix de fer et le Glandon en sens inverse de la veille. Le col de Chaussy et de la Madeleine. Le déjeuner du jour se tiendra à Hermillon, à la Tour-en-Maurienne, juste avant l’exigeant Col du Mollard, donnant le tournis…

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le Galibier et les forçats de la route

Plus qu’un col et une ascension de 30 kilomètres, le Galibier est devenu un mythe minéral et magique pour qui parvient à son sommet à 2 642 m à plus de 7,2% de moyenne sur les 17,5 derniers kilomètres pour un dénivelé positif de 1 213 m et les 8 derniers kilomètres au-dessus de 2 000 mètres ! Que ce soit par son versant nord, ou son versant sud, le géant des Alpes qui se partage entre la Savoie et les hautes Alpes, se laisse gravir en lacets serrés qui semblent serpenter à l’infini jusqu’au sommet. Même s’il est envahi par les motards, le Galibier est et reste depuis 1911 le monstre sacré du cyclisme. A l’époque les « forçats de la route » le franchirent lors du tout premier Tour de France. Sachez, qu'à l'époque, le dérailleur était interdit. On grimpait avec un braquet de 21×11 soit environ 4 mètres de développement à chaque tour de pédale ! il fallait donc de sacré mollets !

TROIS QUESTIONS À….

Yves Héricourt « La Randonnée c’est l’école du Rallye »

Yves, pourquoi avez-vous choisi de vous inscrire en catégorie Randonnée sur ce Trophée des Alpes ?

« La raison est très simple : nous n’avons pas de véhicule ancien. Nous avons acheté une Alpine A110 moderne et Patrick Zaniroli avait créé cette catégorie il y a deux ans pour les véhicules de ce type et pour les véhicules anciens avec des équipages qui ne se voyaient pas prendre part au Rallye. Pour ce fut donc une évidence de suivre Patrick dans cette aventure.»

Quel est le principe de la catégorie Randonnée sur cette épreuve ?

« Nous sommes dans la même organisation que les concurrents. Nous partons derrière les derniers équipages inscrits au rallye pour ne pas les gêner. A midi et le soir nous retrouvons l’ensemble des concurrents pour partager notre expérience. Nous bénéficions de la même infrastructure et du même service et, qui plus est, cette année, nous disputons quotidiennement une ZR (Zone de Régularité) comme les voitures du rallye, et qui nous permet de nous tester avec notre équipier, en l’occurrence mon épouse… »

Du coup, la catégorie Randonnée ne devient-elle pas l’école du Rallye ?

« Oui on peut le penser. En France on aurait dû créer des rallyes avec ce nom-là. Car cela devait exister quand il y avait avant d’anciennes liaisons un peu anarchiques. Mais avec l’organisation et l’encadrement que l’on nous propose aujourd’hui, c’est un excellent moyen de mettre un pied dans le rallye, avec des budgets complètement différents, des risques complètement limités et une approche des comportements environnementaux adaptés à aujourd’hui. En bref :  cette formule ne présente que des avantages ! »

 

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